Le laser YAG permet de délivrer en un temps très court une énergie importante en un point donné. Il n’agit pas par effet thermique, mais permet de pratiquer une découpe à haute précision en un point très précis, tout en respectant les tissus voisins. Le faisceau laser peut ainsi être focalisé spécifiquement sur la capsule postérieure sans toucher l’implant ou sur l’iris.

Ce geste est effectué au cabinet sur un rendez-vous dédié.

Votre pupille est préalablement dilatée à l’aide de collyres mydriatiques.

Pendant la séance, vous serez assis(e), le visage calé contre l’appareil, grâce à un appui frontal et à une mentonnière.La procédure est réalisée sans anesthésie, et ne dure que quelques minutes. Elle est parfaitement indolore.

Après la capsulotomie

Une prescription de collyre anti inflammatoire et hypotonisant permet de prévenir les très rares complications possibles.

Il est possible de repartir seul, à condition de ne pas conduire car la vision de l’œil traité sera transitoirement floue pendant quelques heures.

La perception de corps flottants correspondant aux résidus de la capsule fragmentée par le laser est fréquente dans les jours suivant le laser et régresse progressivement.

• Pour traiter certaines lésions rétiniennes (déchirures, trous…). On l’appelle rétinopéxie au laser. Elle permet de créer une adhérence choriorétinienne autour des déchirures de la rétine. Elle vise à éviter un décollement de rétine.
• en cas d’ischémie rétinienne périphérique : on l’appelle la panphotocoagulation rétinienne périphérique (PPR) principalement en cas de diabète ou d’occlusions vasculaires.

• Déroulement de la séance

Le laser s’effectue à la clinique sous anesthésie locale après avoir dilater la pupille.

Un verre de contact est posé sur l’œil. La séance dure en général une dizaine de minutes mais la durée du traitement peut varier selon la région à photocoaguler et la sévérité des lésions.

Pendant la séance une sensation d’éblouissement sera ressentie ; elle peut se prolonger au décours du traitement. Le traitement est habituellement peu douloureux. Il est recommandé de ne pas conduire dans les 2h suivant le traitement laser.

On peut parfois observer une douleur ou une gène oculaire transitoire après le traitement, quelquefois une inflammation oculaire post-opératoire modérée ou une élévation transitoire de la tension prévenue par un traitement adapté.

Un contrôle de l’efficacité du laser sur la pression intraoculaire est réalisé 4 à 6 semaines après.

Son efficacité peut être transitoire. Il faudra donc poursuivre le traitement médical antérieur et l’alléger en fonction de baisse tensionnelle obtenue. La tension oculaire peut remonter après quelques années mais un retraitement est possible.